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sel de déneigement

Comment utiliser du sel de déneigement

Nous avons déjà fait le tour du matériel nécessaire pour passer un hiver en toute tranquillité dans un article précédent. L’un des produits absolument incontournables à avoir à disposition dans son entreprise est le sel de déneigement. Qu’il s’agisse de chlorure de sodium ou de calcium (voir les caractéristiques spécifiques à chacun dans l’article cité ci-dessus), il s’agit globalement de la même application. Utilisation du sel de déneigement de manière préventive Le sel de déneigement peut être utilisé de manière préventive. L’objectif est alors d’empêcher la neige de tenir au sol et le verglas de s’y former en diffusant le sel avant leur arrivée. C’est la manière la plus économique et la plus efficace de gérer le salage. En effet, lorsque la neige est déjà accumulée, il faut déployer environ deux fois plus de sel pour atteindre le même résultat. La météo étant sujette à des variations imprévisibles, le maître mot en hiver est l’anticipation. Faire ses stocks avant les premières neiges, c’est aussi la garantie : D’une disponibilité du produit D’une livraison rapide, non soumise elle-même aux perturbation de circulation dues à la neige   Utilisation du sel de déneigement de manière curative La météo change brusquement ou la neige s’est accumulée pendant le weekend ? Vous devez déneiger pour permettre l’accès de votre bâtiment. Pour ne pas gaspiller de sel inutilement, il est primordial de commencer par déblayer les parkings et allées. Cela permettra de réduire drastiquement la quantité de sel utilisée par la suite. Lorsqu’il ne reste plus au sol qu’une fine couche de neige ou de glace, on peut commencer à épandre le sel.   Quelle quantité de sel de déneigement utiliser ? Il existe plusieurs façons de quantifier le sel nécessaire au traitement d’une surface donnée : il faut compter environ une poignée par mètre carré. 1 kg de sel suffit pour une trentaine de mètres carrés. Lorsqu’on utilise un épandeur, on peut doser la quantité de sel diffusé ; dans ce cas, il est conseillé d’utiliser entre 10 et 30 grammes par mètre carré. L’épandeur est fortement conseillé pour les grandes surfaces à saler car il diminue de manière significative l’effort physique et le temps d’application. Comment stocker le sel de déneigement ? Quelle est sa durée de vie ? Il faut stocker le sel à l’abri de l’humidité. C’est l’unique condition à respecter pour profiter d’une longue durée de vie du produit. En effet, lorsque le sel est au contact de l’humidité, il se dégrade peu à peu. Quand il est bien au sec, sa durée de vie est quasi infinie. Un coffre ou bac à sel avec couvercle est la solution de stockage idéale ! Par ailleurs, il est nécessaire de s’assurer que son stockage ne provoquera pas de pollution dans les courants d’eau ou nappes phréatiques à proximité. Ainsi, le stockage doit être étanche et prévenir les fuites et autres débordements.   L’impact du sel de déneigement sur l’environnement Le sel de déneigement est un produit naturel. S’il est utilisé correctement, il a très peu d’impact sur l’environnement. Outre l’étanchéité du stockage, il faut porter une attention particulière à la quantité de sel utilisé lors de l’épandage. En effet, il est conseillé d’utiliser 10 à 30 g/m². Cette quantité de sel permet qu’il soit suffisamment dilué lors de la fonte des neiges pour passer à des doses indétectable dans les rivières. Le sel suivra ensuite son chemin jusqu’à la mer, là où il a été récolté.

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La sérigraphie

La sérigraphie et les produits personnalisables

Définition de la sérigraphie La sérigraphie consiste à imprimer un dessin ou un texte sur un support à l’aide d’un pochoir. Comment fonctionne la sérigraphie ? Pour le principe de base, l’imprimeur imprègne un écran avec de l’encre puis dépose un film de protection contre les ultraviolets sur la partie à masquer. Sous l’action des U.V, l’encre durcit sur le support et la partie protégée est rincée à l’eau. De nos jours le procédé a légèrement évolué… En effet, les machines de sérigraphie remplacent l’écran en soie par du polyester et de la polyamide, tandis que le cadre qui était en bois est aujourd’hui en aluminium. Les différents domaines d’utilisation de la sérigraphie La sérigraphie est partout. C’est une application qui peut s’effectuer sur tout types de supports. Elle a l’avantage de pouvoir reproduire un motif de manière répétée sur des objets, même en volume et/ou non flexibles, sans que le modèle à reproduire ne soit déformé. Grâce à cela, la sérigraphie est utilisée dans un panel très large de domaines. Vous retrouverez ce type de procédé aussi bien sur des textiles que sur divers matériaux comme le verre, le carton, papier, … Elle est particulièrement utilisée dans le monde de l’industrie graphique pour tout ce qui touche à la signalétique (panneaux, autocollants, banderoles,…), la publicité (affiches, objets de la marque,…). Il existe 3 types de sérigraphie dans le milieu industriel La sérigraphie à plat Comme son nom l’indique elles est utilisé sur des supports plats. La machine d’impression imprime généralement les feuilles une par une, c’est-à-dire une feuille par couleur nécessaire. Il existe aujourd’hui des machines beaucoup plus performantes qui permettent l’impression de toutes les couleurs en un seul passage. Elles amènent un gain de temps grâce à sa cadence plus soutenue lors de son exécution. La sérigraphie dite cylindrique La sérigraphie par cylindre est utilisé pour reproduire le motif et le texte sur un objet arrondi. La machine existe uniquement en système automatique et fonctionne soit en feuille à feuille comme la machine à plat ou par rouleau. Dans les 2 cas, elle est aussi principalement utilisée avec un passage par couleur. La sérigraphie sur textile Le textile n’étant pas un matériau rigide, il n’est pas possible de procéder de la même manière que la sérigraphie à plat ou cylindrique. On ne peut pas appliquer une première couche de couleur puis attendre que celle-ci sèche et reprendre le tissu au même endroit sans risque de déformation. De ce fait, on doit appliquer toutes les couleurs en même temps sans avoir à bouger le support. Pour une question de praticité, le sérigraphiste devra utiliser un carrousel pour réunir toutes couleurs nécessaires à la reproduction du motif. Pour la suite, on va procéder comme la sérigraphie à plat en positionnant le textile sur une jeannette ( gabarit en bois pour poser le tissu bien à plat) où l’on aura auparavant appliqué de la colle en spray pour que le textile ne bouge pas. Maintenant, la reproduction sur textile bénéficie de résultats plus rapides et de meilleure qualité en utilisant le « transfert à chaud ». Cela consiste à imprimer le modèle souhaité sur un support tel que papier ou film plastifié que l’on enduit ensuite de colle d’un côté, puis de le plaquer à l’aide d’une presse qui permettra par la chaleur de transférer le motif sur le textile. Mais à quoi cela vous est utile ? Eurosorb a souhaité proposer à ses clients la possibilité de personnaliser certains produits. Nous savons qu’il peut être nécessaire, pour une question de sécurité notamment, d’identifier certaines informations sur les produits. Cela nous a amené à vous proposer l’ajout de votre logo ou de divers textes, par exemple sur nos Kits anti-pollution, les sacs, … De plus, certaines sociétés, notamment dans le milieu industriel, souhaitent pouvoir appliquer des panneaux de signalisation ou logo sur le sol pour indiquer une zone dangereuse ou tout simplement y apposer leur logo. Nous avons donc la possibilité de le faire sur nos protections de sol  ou les dalles encastrables facile à positionner qui bénéficient d’une large gamme de couleurs et de textures. Enfin, dans les centrales nucléaires, la sécurité est la première des priorités ; c’est pourquoi il nous paraissait évident de proposer aussi cette personnalisation sur nos divers produits FME. Si vous avez besoin de plus de renseignements sur l’un de ces produits, n’hésitez pas à prendre contact avec notre service commercial qui saura vous accompagner dans cette démarche.  

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lame chasse-neige

Choisir les bons produits pour passer un hiver en toute sérénité

L’automne s’installe et l’hiver suivra. La neige et le verglas feront bientôt leur apparition et les désagréments qui y sont liés aussi. Eurosorb vous explique comment vous préparer pour passer un hiver en toute sécurité ! Qu’est ce que le verglas et comment se forme-t-il ? Si la pluie tombe sur une surface solide dont la température est inférieure à 0°C, elle se transforme en fine couche de glace transparente. Celle-ci peut devenir dangereuse, notamment sur les routes et autres sols qui deviennent moins praticables. La neige, quant à elle, se forme si la température en altitude est déjà négative et que celle de l’atmosphère atteint 0°C. Si elle est positive, la neige qui s’est formée ne tiendra pas et fondra au contact du sol. Nous allons vous aider à vous préparer à passer un hiver en toute sérénité en vous apportant quelques conseils pratiques, notamment sur le choix des produits à avoir en réserve dans ces circonstances. Bien que vous ayez encore du temps avant de voir la neige ou les premières gelée arriver, mieux vaut être prêt. Anticipez les problèmes en ayant déjà les bons produits sous la main afin de pouvoir intervenir rapidement et efficacement en cas de besoin. En effet, dans le cas d’une météo défavorable, la demande en sel et autre matériel d’hiver augmente alors que les livraisons peuvent être ralenties voire suspendues à cause des conditions de circulation. Il est important de ne pas s’y prendre à la dernière minute ! Nous proposons plusieurs solutions de déneigement et de déverglaçage selon les conditions météorologiques et vos besoins. En utilisation préventive :  on applique le produit sur la chaussée avant la chute de neige pour empêcher celle-ci d’adhérer et de durcir. Cela empêche le verglas de se former. En utilisation curative : quand le verglas est déjà formé ou que la neige adhère à la chaussée, pour les faire fondre. Il existe 3 gammes de produits qui peuvent convenir selon l’utilité que l’on recherche: Comment bien choisir ?                                                                 Le chlorure de sodium : efficace aux températures habituelles, le chlorure de sodium permet de faire face aux conditions climatiques difficiles comme la neige ou le verglas sur route. Appelé plus couramment « sel de déneigement« , il sécurise les chaussées, les trottoirs, les allées, les dallages, les descentes de garage, les escaliers, et bien plus encore !            Le chlorure de calcium :  le chlorure de calcium donne de meilleurs résultats que le sel car il agit plus rapidement. Il sera à utiliser lorsque les températures sont inférieures à -10°C et donc lorsque les conditions climatiques sont les plus difficiles. En effet, le chlorure de calcium dégage de la chaleur, ce qui va faciliter la fonte du verglas et de la neige. C’est un produit qui est utilisé principalement pour le salage des routes.           Découvrez Comment utiliser du sel de déneigement Quels matériels de déneigement utiliser ? De l’épandeur à sel, à la pelle à neige et à sable en passant par les bacs à sel, nous proposons une gamme de matériel adapté au froid. Épandeur à sel manuel L’épandeur à sel manuel va permettre de minimiser les risques de chutes sur les trottoirs le long des bâtiments, écoles,… et cela grâce à son épandage très rapide. C’est un outil maniable et équipé de pneus profil neige qui sera parfait pour un usage sur des zones de petites superficies. Il a l’avantage de posséder une béquille escamotable et une manette qui vous permet de gérer le débit de sel qui sera ainsi verser avec une certaine régularité. Plusieurs modèles sont disponibles selon la quantité à utiliser : de 20 à 35 litres, de 45 litres, et un modèle grande surface pour une plus grande autonomie pouvant atteindre jusqu’à 400 litres.     Pelle à neige et sable   La pelle à neige et à sable est fabriquée dans une tôle d’acier de 3 mm avec une très grande résistance à l’usure de son bord avant. Elle est puissante. La pelle sera très utile pour le déplacement et/ou le nettoyage de la neige, mais aussi pour les déchets, la sciure ou même le gravier. Elle possède un verrouillage intégré des fourches pour une plus grande sécurité et une manipulation plus sûre.         Lame à neige pour chariot élévateur La lame à neige est pratique car elle s’adapte parfaitement au chariot élévateur. Elle est équipée d’un système de ressort et d’un verrouillage des fourches. Le mécanisme à ressort a pour but de permettre à la lame de se rétracter en cas de collision, ce qui assure une plus grande sécurité. Vous pouvez régler la position de la lame à droite, à gauche ou la centrer selon vos besoins. De plus, son montage est simple et rapide. Enfin, la lame à neige recouverte d’une peinture époxy, possède un bord inférieur renforcé pour une durée de vie du produit optimale.     Pelle télescopique Notre pelle télescopique est très pratique de part sa petite taille qui la rend facilement transportable. La pelle plastique est renforcée et possède un manche en aluminium rétractable. Elle passe alors de 48.5cm à 71.5cm en un éclair ! Ce produit est léger, durable et résistant à la plupart des produits chimiques. Cela facilite également son entretien car elle sera facile à nettoyer. Vous pouvez l’utiliser aussi bien pour déblayer la neige ou le sable, vous en servir pour répartir le sel ou les absorbants en granulés. Elle sera très utile aussi pour déplacer du gravier. Un atout à avoir en toute circonstance !     Enfin, nous pouvons vous proposer divers bacs et coffres pour y stocker le sel et plusieurs dimensions possible pour s’adapter au lieu de stockage. Que ce soit en intérieur ou en extérieur, vous trouverez forcément le produit qui vous conviendra chez nous. Eurosorb est là pour vous aider à choisir judicieusement votre matériel. N’hésitez plus à nous contacter.

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Tri des déchets en entreprise

Le tri des déchets en entreprise

Quelles sont les obligations pour le recyclage en entreprise ? Le tri et le recyclage en entreprise a mis plus de temps à s’instaurer que chez les particuliers. La faute sans doute au manque de sensibilisation et d’équipements adaptés. Mais le gain d’intérêt depuis quelques années pour l’écologie et le décret du 10 mars 2016 dans le cadre de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte donnent la nouvelle tendance. Aujourd’hui, et ce depuis le 1er janvier 2018, toutes les entreprises de plus de 20 salariés « de bureau » se trouvent dans l’obligation de recycler le papier. Par ailleurs, toute implantation produisant plus de 1 100 L/semaine d’un des cinq types de déchets recyclables (Verre, Plastique, Papier, Carton, Métal) doit procéder au tri de ces matériaux à la source. La valorisation de ces déchets passe par une entreprise de recyclage ou un intermédiaire chargé de la collecte, du transport et des négociations. Une attestation annuelle prouve la prise en charge des déchets et détaille la procédure. Sanctions encourues Les entreprises visées par la loi et ne la respectant pas encourent une amende administrative de 15 000 € maximum, en plus d’une astreinte journalière. Comment inciter les salariés au tri des déchets ? On estime qu’un salarié du tertiaire produit entre 120 kg et 140 kg de déchets par an, dont 70 à 80 % de papiers et cartons (Source : Être écocitoyen au bureau, Ademe, 2013). Chaque domaine d’activité produit différents types de déchets et dans des proportions différentes. Possibilités principales de recyclage : Bouteilles et sacs plastiques : Pulls polaires, contenants non-alimentaires, jouets, moquette, revêtements de voirie, etc. Papier et carton : Papier ou carton recyclé, emballages, etc. Canettes : Canettes recyclées, éléments métalliques d’électroménager, emballages, etc. Si l’intérêt écologique et économique du recyclage est souvent compris des salariés, leur comportement ne le reflète pas nécessairement. Pourquoi ? Souvent, ce sont les installations qui sont à revoir pour inciter au tri : manque de signalisation, capacité insuffisante des poubelles, mauvais emplacement de celles-ci… Il est important de choisir des collecteurs qui simplifient le geste du tri grâce à un code couleur, l’utilisation de pictogrammes, de formes : il s’agit d’instaurer des repères facilement compréhensibles, intuitifs, attrayants. Les collecteurs à déchets sont à placer près de lieux stratégiques : machines productrices de déchets (machine à café, photocopieuse), lieux de passage, de réunions… Il faut que les collecteurs soient faciles d’accès et facilement identifiables. Demandez un devis pour un collecteur plastique à couvercle coloré en option

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comment se protéger des inondations ?

Comment se protéger des inondations ?

Par les dégâts humains et matériels, une inondation peut mettre à mal votre entreprise. Des archives noyées, un système informatique en panne, des polluants relâchés par la submersion ; ce sont autant de risques qui peuvent être réduits voire éliminés par des mesures appropriées. Se protéger des inondations de manière efficace, c’est possible avec un peu d’anticipation. I. Comment savoir si je suis en zone inondable ? Le plus simple, c’est de se renseigner auprès de sa commune. La mairie détient une cartographie réglementaire (l’Atlas des Zones Inondables (AZI)) qui synthétise les risques d’inondation connus du territoire et les classe en trois niveaux : Rouge : construction interdite. Bleu : construction possible sous certaines conditions. Blanc : construction autorisée. En ligne, le MEDDE (Ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie) publie des informations sur www.georisques.gouv.fr/cartes-interactives par exemple. Pour creuser le sujet et obtenir des informations encore plus précises sur un lieu en particulier, il convient de s’adresser à des organismes spécialisés (www.cepri.net). II. Prévoir les installations en conséquence Si vous prévoyez de construire ou de louer de nouveaux locaux en zone inondable, c’est l’occasion de concevoir votre installation en fonction des risques connus du lieu. Cela permettra une économie importante sur le long terme, que ce soit en coûts financiers ou en moyens humains et matériels déployés. Un emménagement bien pensé, c’est aussi bien moins d’urgences à gérer. II.1 Optimiser la construction en zone inondable II.1.1 Obligations à respecter en zone bleue En zone bleue, les conditions à respecter sont les suivantes : Construire sur la zone la moins exposée au risque du terrain Surélever les planchers habitables de 0,5 à 1,5 m Établir le niveau habitable au dessus des Plus Hautes Eaux Connues (PHEC) Faciliter les écoulements (en laissant des ouvertures régulières autour du terrain etc) Dans certains cas, il faut y ajouter d’autres conditions : Établir une zone de refuge Concevoir des accès rapides entre les étages et sous-sols II.1.2 Des matériaux qui résistent à l’eau En choisissant des matériaux adaptés. La structure doit être suffisamment résistante pour assurer une bonne fiabilité sous la pression de l’eau. Pour les parois, on évite les matériaux permettant la remontée de l’eau par capillarité. Les matériaux lourds (tels que parpaings et briques) résistent bien aux inondations ; en général, seul le revêtement est à refaire. Les cloisons sur ossature métallique offrent l’avantage de faciliter l’accès au réseau électrique. On peut envisager l’usage de matériaux hydrofugés si ceux-ci conservent leur caractéristique au delà de 72 h d’immersion. Dans tous les cas, faites confiance aux spécialistes chargés de la construction du bâtiment. II.1.3 Un système de ventilation naturel Il faut simplifier au maximum l’assèchement et le nettoyage du bâtiment, notamment avec un système de ventilation naturel (et non électrique, susceptible de tomber en panne) : des ouvertures en opposition dans le sens des vents dominants créent un courant d’air naturel. II.1.4 … Et pour les plus ambitieux La construction en zone rouge peut être rendue possible par l’utilisation de plates-formes amphibies. Celles-ci maintiennent le bâtiment au dessus du niveau de l’eau en lui répercutant la poussée d’Archimède. Quelques projets ont ainsi été réalisés dans le monde, mais l’investissement reste tel qu’il est rarement intéressant si l’on peut se permettre de construire ailleurs. II.2 Organiser son emménagement pour les inondations II.2.1 Identifier ou créer une zone non-submersible Lors de la construction et de l’aménagement de la société en zone inondable, il convient de définir, si cela est possible, un lieu dédié au stockage de produits sensibles. Il devra se placer au dessus du niveau des Plus Hautes Eaux Connues (PHEC). II.2.2 Déplacer les éléments vulnérables Placer tous les éléments sensibles à l’eau dans la zone non-submersible, en hauteur ou en étage, hors de portée des inondations. Cela comprend notamment : Équipements techniques (tableau électrique, chaudière etc) Polluants (produits chimiques, peinture etc) Systèmes informatiques Documents papier III. Quand on est dans l’urgence Que ce soit par manque de préparation ou parce qu’une inondation se déclenche dans une zone habituellement à l’abri de ces risques, l’eau arrive à votre porte et vous avez très peu de temps pour réagir. Alors, que faire ? Après la mise en sécurité du personnel vers les zones les moins sensibles (n’évacuez le bâtiment que sous les ordres des autorités) et l’extinction de l’électricité et du gaz, il faut s’occuper de prévenir au maximum les dégâts matériels. Découvrez l’infographie de la SMMAR sur la tenue à suivre en cas d’inondation III.1 Limiter l’entrée de l’eau III.1.1 Identifier les points d’entrée Portes, ventilations, évacuations : pensez à tous les accès possibles, surtout près du niveau du sol. Noter ces accès sur un plan peut s’avérer utile, notamment dans le cas de grandes structures et/ou de risque répété. Cela pourra éviter une désorganisation chère en temps et en moyens par la suite. III.1.2 Occulter les ouvertures Fermez autant que possible les points d’entrée précédemment identifiés. Un barrage de sol gonflable s’installe rapidement et permet de boucher des grandes ouvertures rapidement. Assurez-vous de l’étanchéité des accès (joints des fenêtres par exemple). Au delà d’une certaine hauteur, la pression de l’eau est telle qu’il peut être préférable de laisser passer un écoulement pour réduire le risque de casse. L’accès à l’intérieur doit rester possible pour les secours Prévoyez la gestion des eaux déviées (destination finale, débit attendu) III.1.3 Utiliser des absorbants Avant l’inondation : stockés à des endroits stratégiques sous forme de kits d’intervention, les absorbants permettent une première réaction rapide en cas d’inondation modérée. Attention à les placer à des endroits permettant un déploiement efficace. Pendant l’inondation : l’utilisation d’absorbants pendant une inondation peut permettre de limiter les infiltrations d’eau. Les coussins absorbants tous liquides sont par exemple une excellente alternative aux sacs de sable. Ils peuvent également recueillir les égouttements réguliers. Les boudins se placent en bas des portes pour retenir un flux modéré. Les feuilles absorbantes trouvent quant à elles leur place un peu partout dans vos locaux. Après l’inondation : Les feuilles et rouleaux permettent d’accélérer le nettoyage en épongeant rapidement le sol

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Comment détruire des absorbants usagés ?

Comment détruire des absorbants usagés ?

Les absorbants doivent être collectés et éliminés comme les déchets dont ils sont imprégnés. Les granulés absorbants sont le plus souvent incinérés (sauf pour les granulés d’origine minérale) mais peuvent aussi être stockés dans des centres d’enfouissement technique. L’inconvénient des granulés dans leur élimination est  principalement leur volume (plus important que pour les absorbants synthétiques) qui peuvent faire augmenter le coût de l’incinération. Les absorbants synthétiques, quant à eux, s’éliminent très bien en incinération avec un taux de cendres très bas. Il est également possible de les enfouir. Comment savoir si un déchet est dangereux ? Les déchets dangereux, et plus globalement les produits dangereux contiennent un ou plusieurs éléments qui représentent un risque pour l’humain ou pour l’environnement. Ce risque peut être toxique, radioactif, cancérigène, corrosif, phytosanitaire, etc. Dans l’article R541-8 du code de l’Environnement, on définit ainsi un déchet : Déchet dangereux : tout déchet qui présente une ou plusieurs des propriétés de dangers énumérées à l’annexe III de la directive 2008/98/ CE du Parlement européen et du Conseil du 19 novembre 2008 relative aux déchets et abrogeant certaines directives. Ils sont signalés par un astérisque dans la liste des déchets mentionnée à l’article R. 541-7. Déchet non dangereux : tout déchet qui ne présente aucune des propriétés qui rendent un déchet dangereux. Déchet inerte : tout déchet qui ne subit aucune modification physique, chimique ou biologique importante, qui ne se décompose pas, ne brûle pas, ne produit aucune réaction physique ou chimique, n’est pas biodégradable et ne détériore pas les matières avec lesquelles il entre en contact d’une manière susceptible d’entraîner des atteintes à l’environnement ou à la santé humaine. En bref, les déchets sont considérés dangereux dès lors qu’ils contiennent l’une des substances listées dans l’annexe de la décision 2000/532/CE de la Commission du 3 mai 2000. En 2014*, la France a produit 11 millions de Tonnes de déchets dangereux, ce qui représente environ 3% de la production de déchets totale. On constate une tendance à la baisse de ces chiffres depuis 2010, signe de la sensibilisation des sociétés aux problèmes environnementaux. Le mélange de plusieurs déchets dangereux est interdit sauf dérogation spéciale (Article L541-7-2). Pour chaque type de déchet, on peut attribuer un code relatif aux déchets dangereux. Gestion des déchets dangereux La planification de la gestion des déchets dangereux est organisée au niveau régional à travers des Plans régionaux de prévention et de gestion des déchets (PRGGD). Les déchets doivent être emballés ou conditionnés avec un étiquetage respectant la réglementation internationale ou européenne. Le transport doit être effectué en adéquation avec la réglementation spécifique au transport des matières dangereuses, celle-ci impliquant la prise de dispositions particulières. Le long de tout leur parcours, depuis la production, à travers le circuit de collecte et jusqu’au traitement final, les déchets sont tracés grâce à un bordereau de suivi. Celui-ci regroupe de nombreuses informations sur le déchet, son élimination et les intermédiaires qui le prendront en charge. L’incinération des déchets L’incinération des déchets est un processus auto-alimenté : il ne nécessite pas d’apport en carburant régulier. En effet, les fours fonctionnant de manière continue, c’est la chaleur émise par la combustion des déchets qui suffit à maintenir la température de brûlage. Les incinérateurs sont équipés d’un brûleur qui assure la montée et la descente progressives de la température ainsi que l’arrêt du four. Réception et stockage des déchets dans le « Hall de réception ». C’est là que sont entreposés et homogénéisées les ordures avant d’être transférées, à l’aide d’un grappin commandé à distance, vers le four. Les opérateurs peuvent surveiller le bon déroulement de tout le processus depuis une cabine de contrôle. Combustion des déchets dans le four. Celui-ci (ou ceux-ci, dépendamment des installations) fonctionne 24h/24 et 7j/7 tant qu’il y a de quoi l’alimenter (ce qui n’est pas un soucis en France). Le fonctionnement du four ne nécessite du carburant qu’à l’allumage, en cas d’imbrûlés ou de formation de produits toxiques. Plusieurs variantes existent, notamment des fours rotatifs (qui permettent une combustion plus homogène) ou des fours spécifiques à une catégorie de produits (déchets médicaux par exemple). Valorisation des déchets brûlés grâce à la récupération de chaleur. Durant la combustion, la température des vapeurs et fumées monte entre 850 °C et 1000 °C. Cette chaleur est transportée via un liquide caloporteur (qui transporte la chaleur, souvent l’eau). Celui-ci se vaporise et est distribué dans un réseau de chaleur ou à une turbine pour créer de l’électricité. L’incinération est, à ce jour, l’une des meilleures solutions permettant de diminuer la pollution des nappes phréatiques en empêchant la stagnation des déchets sur le sol. Avantages Valorisation des déchets par création d’énergie Processus auto-alimenté Diminue la pollution des sols et de l’eau Réduction efficace du volume (90%) et de la masse (70%) des déchets Inconvénients  Pollution de l’air par rejet de dioxines et dioxyde de carbone Production de REFIOM (résidus d’épuration des fumées d’incinération des ordures ménagères) Ne convient pas à tous les déchets L’enfouissement des déchets En France, il existe trois types de décharges. Les décharges de classe 1 se destinent aux déchets dangereux et sont réglementées par l’arrêté du 30 décembre 2002 relatif au stockage de déchets dangereux (modifié en 2009). Les classes 2 et 3 sont respectivement conçues pour les déchets non dangereux et les déchets inertes. Les décharges de classe 1 sont également appelées « Centre de stockage de déchets dangereux » (CSDD). Elles sont utilisées principalement pour la collecte des « déchets industriels spéciaux », qui possèdent une caractéristique dangereuse reconnue. Avant enfouissement, les ordures présentant un risque particulier sont stabilisées. Cela a pour but de limiter les interactions entre produits chimiques dans la fosse. Il existe quatre principales méthodes de stabilisation : La solidification : Donner une structure physique au polluant par différentes techniques. La fixation chimique : Immobiliser le polluant dans une matrice par liaisons chimiques. La fixation physique : Encapsuler les polluants ou le déchet complet dans une gangue étanche. La vitrification : Retenir les polluants dans une matrice vitreuse obtenue à haute température. Dans tous

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les effets des pollutions aux hydrocarbures sur l'environnement

Les effets des pollutions aux hydrocarbures sur l’environnement marin

Les effets des pollutions aux hydrocarbures sur l’environnement marin Lors de pollutions aux hydrocarbures en milieu marin, les conséquences sur la faune et la flore sont à la fois physiques (engluement, étouffement des habitats) et toxiques (contamination des organismes par processus chimiques). La gravité de la pollution dépend des conditions environnementales et météorologiques, de la sensibilité du lieu, de la quantité et du type d’hydrocarbures déversés. Ces critères impliquent une vitesse de dégradation naturelle plus ou moins longue et un temps d’exposition des organismes en conséquence. Pour un hydrocarbure lourd, on craint davantage les conséquences physiques. En se déposant sur les côtes, rochers et habitats, il les prive d’oxygène et peut étouffer les organismes. Il se dissipe lentement. En revanche, puisqu’il est moins soluble, il présente moins de risques toxiques. Un hydrocarbure léger se dissipe plus rapidement. S’il ne présente pas de risque physique direct, il faut par contre prendre en compte les effets toxiques sur les organismes, notamment ceux vivant à la surface de l’eau et aux alentours qui y seront exposés (les effets étudiés comprennent infertilité, dégradation du système immunitaire, etc). Les marées noires, à court terme notamment, ont un impact négatif important sur les écosystèmes ainsi que sur la population humaine locale (par privation de ressources et impacts sociaux et économiques, en particulier sur le tourisme). Les études menées depuis plusieurs dizaines d’années nous permettent un recul suffisant pour mesurer cet impact de manière globale et sur le long terme. Les chercheurs ont en effet acquis une bonne compréhension des processus de rétablissement des écosystèmes et de la quantification des dégâts sur de longues périodes. En bref : les habitats et la vie marine retrouvent leur fonctionnement normal après plusieurs saisons, et le nettoyage artificiel par l’homme permet d’accélérer le rétablissement et de diminuer les conséquences négatives sur l’environnement. Les mécanismes d’impact L’engluement physique Il s’agit des dégâts les plus importants causés par les hydrocarbures lourds, et également l’image que nous gardons des marées noires : ces oiseaux pris au piège dans le goudron et les plages nappées de noir. Ces hydrocarbures sont peu solubles et vont donc se déposer en paquets sur la rive ou flotter à la surface de l’eau. En cas de tempête, ils peuvent également couler jusque dans les fonds marins où ils stagneront un temps indéterminé et feront suffoquer tout un écosystème. Lorsqu’ils se déposent sur un rivage, ces polluants empattent les petits animaux (tortues, mouettes…) et privent les habitats d’oxygène. Ils entravent les processus de nettoyage naturel, notamment pour les plantes à raz de sol qui se retrouvent privées d’air et de lumière. La toxicité chimique Principalement causées par les déversements d’hydrocarbures légers, les conséquences de la toxicité sur les organismes exposés sont mesurables à court et à long terme. En effet, en contaminant les végétaux et planctons dans et à la surface de l’eau, les éléments composant le polluant remontent le long de la chaîne alimentaire et leurs effets se répercutent sur plusieurs espèces. On constate notamment des effets néfastes sur la fertilité des poissons, et les chances de survie d’animaux sauvés après un nettoyage sont drastiquement diminuées. Le déséquilibre des communautés En décimant en un très court laps de temps une importante part de population d’une espèce, la pollution déséquilibre l’écosystème. En effet, certaines espèces ont un mode de reproduction consistant en de grandes lâchées d’oeufs pour compenser la forte mortalité des progénitures. Ce système de démographie rapide est capable d’encaisser de grandes pertes d’individus, au contraire d’espèces avec un cycle de reproduction plus long ou une communauté naturellement plus petite. En fonction également de la prédation de l’endroit et de la disparition de certaines proies, ces destructions peuvent avoir un impact important sur les populations et la préservation des espèces en favorisant la prolifération de certaines au dépend d’autres. Les effets indirects La perte des habitats, le plus souvent due aux hydrocarbures lourds, et le bousculement de la chaîne alimentaire compliquent le bon rétablissement des espèces. Il faut aussi considérer l’impact économique et social pour les populations humaines à proximité, notamment sur la perte de ressources (pêche, …) et du tourisme, l’odeur incommodante etc. Le nettoyage Les processus de nettoyage naturel consistent en : Les pluies Les marées La décomposition naturelle par bactéries La décomposition volatile Ils peuvent parfois se suffire à eux-même. Mais lorsque le rivage est atteint, qu’il s’agit d’hydrocarbures lourds, que le polluant est confiné (et donc protégé de sa dissipation naturelle) ou qu’une condition spécifique le requiert, il est recommandé d’enclencher des mesures de nettoyage artificiel pour rétablir plus rapidement le fonctionnement normal de l’environnement touché. Une intervention efficace réduit l’impact de la pollution. Découvrez notre Cellule de dépollution d’urgence On appelle restauration, remise en état ou remédiation l’ensemble des mesures mises en place pour remettre l’environnement en fonctionnement normal plus rapidement qu’avec les processus de nettoyage naturel. Il s’agit de : La collecte des hydrocarbures La (ré-)Implantation de végétation La restriction de l’accès et des activités humaines Le contrôle des prédateurs et la reproduction surveillée La planification et l’exécution efficace de ces méthodes permettent d’atténuer considérablement les dégâts de la pollution et d’aider au bon déroulement du rétablissement naturel du site. La collecte des hydrocarbures par absorbants Découvrez notre Guide des absorbants Les absorbants synthétiques ont pour but de fixer les polluants par imprégnation afin de permettre leur récupération. Ils se présentent sous plusieurs formes : vrac, feuilles, rouleaux, coussins, etc, chacune adaptée à une situation. Ces produits sont peu coûteux et peuvent être déployés très rapidement avec peu d’équipement de protection individuelle (des gants, auxquels on ajoute un masque et des lunettes dans le cas d’absorbants en vrac). Ils sont particulièrement recommandés pour la gestion des hydrocarbures légers. Les objectifs des absorbants sont : Réduire l’extension des nappes d’hydrocarbures Fixer les hydrocarbures pour permettre leur récupération Récupérer les effluents pollués pendant les phases de nettoyage Avantages : Les absorbants synthétiques peuvent être utilisés partout et pour tout type de polluant. Ils n’ont aucun impact négatif sur l’environnement. Ils sont peu coûteux, faciles

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quels équipements pour les travaux de désamiantage ?

Quels équipements pour les travaux de désamiantage ?

Quels équipements pour les travaux de désamiantage ? Pourquoi l’amiante est dangereuse ? En 1997 explose l’un des pires scandales sanitaires et sociaux de France : alors que les effets néfastes de l’amiante sont connus depuis l’antiquité, on commence seulement à en interdire l’usage. Les fibres sont déjà présentes dans de nombreuses constructions et les travailleurs du BTP y sont exposés depuis des années. Il faut également compter les victimes habitant un environnement amianté souvent sans le savoir. Le danger principal consiste en l’inhalation de particules très fines et extrêmement volatiles. Elles s’insinuent dans les voies respiratoires et sont responsables de nombreuses maladies, notamment de cancers. Parfois, il s’écoule un temps très long entre l’exposition et la déclaration de la maladie, ce qui rend difficile l’établissement du lien de cause à effet entre l’amiante et la pathologie. Ce sont ces risques importants pour la santé qui font que le désamiantage est devenu obligatoire. Réglementation française sur l’amiante L’amiante et les produits en contenant sont interdits depuis 1997 (décret n°96-1133 du 24 décembre 1996 modifié). La loi prévoit la surveillance et la recherche de l’amiante dans les anciens bâtiments afin d’établir un dossier technique en vue du désamiantage. Celui-ci doit être effectué par une entreprise certifiée auprès d’un organisme accrédité. En plus des moyens mis en place pour les travaux avec exposition à des agents chimiques cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction, le Code du travail encadre spécifiquement les opérations liées à l’amiante. Travailleurs Les travailleurs engagés sur ces chantiers doivent être majeurs (dérogations possibles) et suivre une formation adaptée (arrêté du 23 février 2012). Il leur est également imposée une surveillance médicale renforcée et ils peuvent demander une surveillance post-professionnelle. Les travaux sur flocages et calorifugeages sont interdits aux travailleurs temporaires ou en CDD (articles D. 4153-18 et D. 4154-1 du Code du travail). La loi prévoit des protections collectives et des équipements de protection individuelle (EPI) par arrêtés (8 avril et 7 mars 2013). Le contrôle de l’empoussièrement et de la valeur limite doit être réalisé par un organisme accrédité. Environnement La réglementation encadrant la protection de l’environnement par rapport à l’amiante traite notamment de la destruction des déchets en contenant. Ceux-ci ne peuvent plus être éliminés en ISDI depuis 2012. Les catégories de déchets d’amiante acceptables en ISDND sont définies par l’arrêté du 15 février 2016. Comment se protéger de l’amiante ? Plusieurs aspects du chantier sont à considérer pour l’optimisation de la sécurité en opération de désamiantage : La configuration générale du lieu La surface à traitée La nature du bâtiment L’occupation des autres locaux dans le bâtiment Tout élément pouvant influer sur la santé des personnes pendant et après le chantier Étude préalable Avant chaque chantier, une analyse précise du terrain doit être menée pour définir les points importants à prendre en compte au moment des opérations. Processus amiante : Il correspond à la combinaison d’un matériau amianté, d’une technique de traitement et des protections collectives mises en oeuvre. Ces processus produisent une quantité variable d’empoussièrement. Le niveau de celui-ci doit être évalué par microscopie électronique à transmission analytique (META). Ce contrôle est de préférence réalisée par un organisme accrédité LAB REF 28. Les données récoltées permettent de classer le niveau d’empoussièrement : Premier niveau : empoussièrement inférieur à 100f/L Deuxième niveau : empoussièrement supérieur ou égal à 100 f/L et inférieur à 6 000 f/L Troisième niveau : empoussièrement supérieur ou égal à 6 000 f/L et inférieur à 25 000 f/L Au-delà du troisième niveau, il est nécessaire de changer de processus pour réduire l’exposition à l’amiante. Ce niveau permet de déterminer les protections individuelles et collectives qui seront utilisées. Elle assure également le respect de la valeur limite d’exposition qui est actuellement fixée (depuis le 2 juillet 2015) à 10 f/L sur 8h. Dès 5 f/L, une protection respiratoire devient obligatoire. Mise en place du plan Selon le chantier de désamiantage et ses objectifs, on met en place un plan de retrait ou d’encapsulage (PRE) ou de démolition des matériaux contenant de l’amiante. Ce plan a pour but de réduire à son niveau le plus faible possible l’exposition à l’amiante et les risques liés à celle-ci. Premiers soins en cas d’exposition Inhalation : Après s’être équipé soi-même d’une protection respiratoire, il faut évacuer au plus vite l’individu du lieu contaminé. Ingestion : Se rincer la bouche à l’eau claire et contacter un centre anti-poison. Contact oculaire : Se rincer les yeux à l’eau tiède pendant plusieurs minutes. Contact avec la peau : nettoyer à l’eau claire et au savon doux pendant plusieurs minutes. En cas de déversement accidentel : évacuer les lieux rapidement et en empêcher l’accès à d’autres personnes. Pour nettoyer la zone, s’équiper en conséquence. Sources : www.inrs.fr, www.desamiantage.org 

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